L’UFR « Langues », issue de la réforme interne de notre université, regroupera six départements, chacun associant plusieurs équipes de formation. De cette diversité et pluralité, il nous appartient de faire une force et une richesse. De nombreuses passerelles entre ses composantes ne demandent qu’à être développées et multipliées afin de relever les défis qui nous attendent : place croissante des langues dans nos formations, besoin de diversifier nos publics et nos objectifs, nécessité de construire une politique des langues et des projets scientifiques au niveau du PRES et de la Région.
Cette réforme peut être une chance, mais elle n’est pas sans danger. Elle élargit le périmètre des UFR sans accroître celui de leurs instances représentatives. Elle pose le problème de l’articulation des départements, des équipes de formation et de l’UFR. Il existe un risque réel de centralisation accrue des pouvoirs là où seules des pratiques démocratiques permettront l’implication de tous dans la bonne marche de l’UFR.
Il est donc plus que jamais indispensable d’installer une équipe capable d’innovation mais ayant l’expérience des responsabilités et la volonté d’interagir avec cet environnement complexe, une équipe s’engageant aussi à assurer, à tous les niveaux, un fonctionnement collégial, seul garant d’un juste équilibre entre les différents acteurs — enseignants-chercheurs, BIATOSS et étudiants — et entre les nombreuses composantes et sensibilités de l’UFR.
La liste « Pour une démocratie active » et celles et ceux qui la soutiennent prennent donc l’engagement d’instaurer des procédures garantissant la circulation de l’information, le partage des responsabilités, la pratique systématique de la concertation à tous les niveaux de la prise de décision. Nous nous donnerons les moyens concrets de construire une communauté d’intérêt partagé.
Une politique des langues ambitieuse
Le passage à l’UFR Langues et Cultures doit être l’occasion de réfléchir de façon globale à l’amélioration de notre offre de formation en langues, avec un public élargi et des objectifs diversifiés, conformément à la réflexion en cours sur l’élaboration d’une « charte des langues » de notre établissement, pour faire de celui-ci un véritable pôle d’excellence pour les langues tout en restant fidèles à notre vocation humaniste :
- Nous adapterons nos enseignements à l’évolution de nos publics en diversifiant nos pratiques sans sacrifier notre mission fondamentale de transmission de savoirs. Nous mettrons en place des réunions régulières de réflexion, d’innovation et de coordination pédagogiques par niveau et par filière.
- Nous mettrons à profit notre rapprochement pour multiplier les offres de formation innovantes telles les licences pluridisciplinaires impliquant une ou plusieurs langues.
- Nous défendrons la diversité (22 langues vivantes enseignées) qui contribue à la richesse de notre offre et soutiendrons les langues à faible effectif.
- Nous encouragerons l’innovation pédagogique autorisée par le développement des TICE en relation avec le pôle d’établissement.
- Nous favoriserons les mobilités enseignante et étudiante par la création d’une commission Relations Internationales chargée de dynamiser nos relations pédagogiques et scientifiques avec nos partenaires européens et, plus largement, internationaux.
- Nous développerons au sein de notre UFR l’offre de formation en langue à destination des non-spécialistes, à partir d’une cellule de médiation inter-UFR recensant les besoins en langues pour non-spécialistes, sans toutefois se limiter à la certification.
- Nous valoriserons nos formations professionnalisantes existantes et en créerons de nouvelles, dont un master professionnalisant de formateurs, notamment à destination de la Maison Internationale des Langues et des Cultures.
Sans devenir des prestataires de service pour une MILC qui devra disposer des personnels adéquats, nous nous saisirons des dynamiques ouvertes par cette MILC, projet au sein duquel nous sommes fortement impliqués sur les 3 volets ‘formation’, ‘documentation’, ‘recherche’.
- Nous favoriserons les projets transversaux entre Équipes d’Accueil et centres de recherche pour investir le volet « valorisation de la recherche » de la MILC, dans les trois domaines retenus de la traduction, de l’innovation pédagogique et des dynamiques transculturelles pour développer des projets pouvant prétendre à un financement extérieur à notre université.
- Nous activerons tous les moyens à notre disposition pour obtenir un renforcement de notre potentiel enseignant, afin de faire face à nos missions diversifiées, notamment dans le domaine de l’enseignement des langues pour non-spécialistes.
Une gouvernance exemplaire et collégiale pour vivre et travailler ensemble
Notre U.F.R. est aussi une communauté humaine qui doit préserver et, parfois, retrouver l’envie et le plaisir de travailler ensemble. Nous nous engageons à :
- créer au sein de notre UFR un lieu de réunion et de convivialité, ainsi que des temps de réunion favorisant les rencontres entre tous les personnels BIATOSS et enseignants, y compris chargés de cours.
- instituer un rythme de réunions de service régulier entre le directeur d’UFR, les directeurs de composantes, les responsables administratifs et l’ensemble des personnels BIATOSS pour maintenir un suivi précis des problèmes et proposer des solutions rapides, adaptées et personnalisées.
- accompagner l’administration centrale dans ses demandes de remplacement des emplois précaires par des emplois statutaires.
- améliorer l’accueil, l’intégration et le suivi des lecteurs, des chargés de cours, des nouveaux collègues tant au niveau pédagogique qu’humain, en leur donnant des référents clairement identifiés.
- apporter une attention particulière aux conditions de travail de nos collègues PRAG.
- rendre l’information sur les dossiers en cours accessible par la mise à disposition permanente, sous forme électronique et sous forme papier, de tous les documents institutionnels disponibles sur ces dossiers.
- assurer la représentation la plus ouverte des diverses composantes, sensibilités et statuts dans toutes les commissions intervenant sur les processus décisionnels et délimiter clairement en Conseil d’UFR le nombre, les attributions et le fonctionnement de ces commissions pluripartites.
enfin et surtout
- assurer entre les trois niveaux, UFR, départements et équipes de formation, une régulation politique ascendante et descendante afin de maintenir les équilibres et la circulation démocratique. En amont : nous demanderons à ce que le calendrier institutionnel autorise la tenue d’assemblées générales de départements avant toute décision politique ou budgétaire importante. Les décisions des assemblées générales seront transmises au conseil d’UFR par l’intermédiaire du Bureau de l’UFR, réunissant les directeurs et directeurs adjoints des départements et des équipes de formation, qui aura en charge de fixer l’ordre du jour des délibérations du Conseil. En aval : chaque assemblée générale de département, à condition que 2/3 au moins de leurs membres électeurs (y compris les enseignants vacataires effectuant au moins 48h, les allocataires et les ATER) vote en ce sens, aura la possibilité de demander un second examen d’une décision prise en Conseil d’UFR.
La liste « Démocratie Active » s’engage à démontrer que démocratie et efficacité ne sont pas antinomiques, au contraire : la garantie de la représentativité, de la transparence, de la collégialité et, pour tout dire, de l’éthique libère la volonté d’engagement au service de l’intérêt collectif.
Cette réforme peut être une chance, mais elle n’est pas sans danger. Elle élargit le périmètre des UFR sans accroître celui de leurs instances représentatives. Elle pose le problème de l’articulation des départements, des équipes de formation et de l’UFR. Il existe un risque réel de centralisation accrue des pouvoirs là où seules des pratiques démocratiques permettront l’implication de tous dans la bonne marche de l’UFR.
Il est donc plus que jamais indispensable d’installer une équipe capable d’innovation mais ayant l’expérience des responsabilités et la volonté d’interagir avec cet environnement complexe, une équipe s’engageant aussi à assurer, à tous les niveaux, un fonctionnement collégial, seul garant d’un juste équilibre entre les différents acteurs — enseignants-chercheurs, BIATOSS et étudiants — et entre les nombreuses composantes et sensibilités de l’UFR.
La liste « Pour une démocratie active » et celles et ceux qui la soutiennent prennent donc l’engagement d’instaurer des procédures garantissant la circulation de l’information, le partage des responsabilités, la pratique systématique de la concertation à tous les niveaux de la prise de décision. Nous nous donnerons les moyens concrets de construire une communauté d’intérêt partagé.
Une politique des langues ambitieuse
Le passage à l’UFR Langues et Cultures doit être l’occasion de réfléchir de façon globale à l’amélioration de notre offre de formation en langues, avec un public élargi et des objectifs diversifiés, conformément à la réflexion en cours sur l’élaboration d’une « charte des langues » de notre établissement, pour faire de celui-ci un véritable pôle d’excellence pour les langues tout en restant fidèles à notre vocation humaniste :
- Nous adapterons nos enseignements à l’évolution de nos publics en diversifiant nos pratiques sans sacrifier notre mission fondamentale de transmission de savoirs. Nous mettrons en place des réunions régulières de réflexion, d’innovation et de coordination pédagogiques par niveau et par filière.
- Nous mettrons à profit notre rapprochement pour multiplier les offres de formation innovantes telles les licences pluridisciplinaires impliquant une ou plusieurs langues.
- Nous défendrons la diversité (22 langues vivantes enseignées) qui contribue à la richesse de notre offre et soutiendrons les langues à faible effectif.
- Nous encouragerons l’innovation pédagogique autorisée par le développement des TICE en relation avec le pôle d’établissement.
- Nous favoriserons les mobilités enseignante et étudiante par la création d’une commission Relations Internationales chargée de dynamiser nos relations pédagogiques et scientifiques avec nos partenaires européens et, plus largement, internationaux.
- Nous développerons au sein de notre UFR l’offre de formation en langue à destination des non-spécialistes, à partir d’une cellule de médiation inter-UFR recensant les besoins en langues pour non-spécialistes, sans toutefois se limiter à la certification.
- Nous valoriserons nos formations professionnalisantes existantes et en créerons de nouvelles, dont un master professionnalisant de formateurs, notamment à destination de la Maison Internationale des Langues et des Cultures.
Sans devenir des prestataires de service pour une MILC qui devra disposer des personnels adéquats, nous nous saisirons des dynamiques ouvertes par cette MILC, projet au sein duquel nous sommes fortement impliqués sur les 3 volets ‘formation’, ‘documentation’, ‘recherche’.
- Nous favoriserons les projets transversaux entre Équipes d’Accueil et centres de recherche pour investir le volet « valorisation de la recherche » de la MILC, dans les trois domaines retenus de la traduction, de l’innovation pédagogique et des dynamiques transculturelles pour développer des projets pouvant prétendre à un financement extérieur à notre université.
- Nous activerons tous les moyens à notre disposition pour obtenir un renforcement de notre potentiel enseignant, afin de faire face à nos missions diversifiées, notamment dans le domaine de l’enseignement des langues pour non-spécialistes.
Une gouvernance exemplaire et collégiale pour vivre et travailler ensemble
Notre U.F.R. est aussi une communauté humaine qui doit préserver et, parfois, retrouver l’envie et le plaisir de travailler ensemble. Nous nous engageons à :
- créer au sein de notre UFR un lieu de réunion et de convivialité, ainsi que des temps de réunion favorisant les rencontres entre tous les personnels BIATOSS et enseignants, y compris chargés de cours.
- instituer un rythme de réunions de service régulier entre le directeur d’UFR, les directeurs de composantes, les responsables administratifs et l’ensemble des personnels BIATOSS pour maintenir un suivi précis des problèmes et proposer des solutions rapides, adaptées et personnalisées.
- accompagner l’administration centrale dans ses demandes de remplacement des emplois précaires par des emplois statutaires.
- améliorer l’accueil, l’intégration et le suivi des lecteurs, des chargés de cours, des nouveaux collègues tant au niveau pédagogique qu’humain, en leur donnant des référents clairement identifiés.
- apporter une attention particulière aux conditions de travail de nos collègues PRAG.
- rendre l’information sur les dossiers en cours accessible par la mise à disposition permanente, sous forme électronique et sous forme papier, de tous les documents institutionnels disponibles sur ces dossiers.
- assurer la représentation la plus ouverte des diverses composantes, sensibilités et statuts dans toutes les commissions intervenant sur les processus décisionnels et délimiter clairement en Conseil d’UFR le nombre, les attributions et le fonctionnement de ces commissions pluripartites.
enfin et surtout
- assurer entre les trois niveaux, UFR, départements et équipes de formation, une régulation politique ascendante et descendante afin de maintenir les équilibres et la circulation démocratique. En amont : nous demanderons à ce que le calendrier institutionnel autorise la tenue d’assemblées générales de départements avant toute décision politique ou budgétaire importante. Les décisions des assemblées générales seront transmises au conseil d’UFR par l’intermédiaire du Bureau de l’UFR, réunissant les directeurs et directeurs adjoints des départements et des équipes de formation, qui aura en charge de fixer l’ordre du jour des délibérations du Conseil. En aval : chaque assemblée générale de département, à condition que 2/3 au moins de leurs membres électeurs (y compris les enseignants vacataires effectuant au moins 48h, les allocataires et les ATER) vote en ce sens, aura la possibilité de demander un second examen d’une décision prise en Conseil d’UFR.
La liste « Démocratie Active » s’engage à démontrer que démocratie et efficacité ne sont pas antinomiques, au contraire : la garantie de la représentativité, de la transparence, de la collégialité et, pour tout dire, de l’éthique libère la volonté d’engagement au service de l’intérêt collectif.
