LISTE "POUR UNE DÉMOCRATIE ACTIVE"

Bienvenue sur le blog de la Liste Pour une Démocratie Active pour les élections au conseil de l'UFR Langues de l'Université de Bordeaux 3 Michel de Montaigne (20-21-22 avril 2010)




samedi 24 avril 2010

Chers élus – enseignants, BIATOSS et étudiants – du nouveau conseil de l’UFR Langues,

Le scrutin des 20, 21 et 22 mars est désormais clos, ses résultats sont connus.

Notre liste « Pour une démocratie active » remporte en tout 6 sièges (contre 10 pour la liste « Dialoguer et Rassembler ») : 2 sièges en collège A (contre 6 pour la liste « Dialoguer et Rassembler »), 4 sièges en collège B (à égalité avec la liste « Dialoguer et Rassembler »).

Nous sommes donc en position minoritaire chez les enseignants. Cependant, en nombre de voix, c'est-à-dire en représentativité réelle, l’écart entre notre liste et la liste « Dialoguer et Rassembler » est faible puisque sur le total des deux collèges (des Professeurs et des MCF/ATER/PRAG/Chargés de cours/Lecteurs), seulement 10 voix nous séparent sur 154 suffrages exprimés. Dans le collège B (MCF/ATER/Chargés de cours/Lecteurs), nous avons obtenu 60 voix, contre 54 à la liste « Dialoguer et Rassembler ».

Nous tenons ici à remercier très chaleureusement celles et ceux qui, en votant pour notre liste, nous ont signifié qu’ils se reconnaissaient dans nos candidats, qu’ils partageaient notre vision de la future UFR et qui nous ont ainsi témoigné leur confiance.

Les listes BIATOSS se partagent les 8 sièges de la façon suivante : 5 sièges pour « Dynamique Plurielle » et 3 sièges pour « Langues sans Frontière ».

Les trois listes étudiantes se répartissent leurs 8 sièges comme suit : 4 sièges pour « Faisons Vivre les Langues » (USEB, UNEF, Indépendants), 2 sièges pour SUD Etudiants et 2 sièges pour la liste « Langues et Cultures ».

Nous venons de vivre la première étape de la mise en place du conseil d’UFR. Il en reste, comme vous le savez, encore deux - et non des moindres.

Le 3 mai prochain, les élus enseignants-chercheurs, BIATOSS et étudiants éliront, à leur tour, les 8 personnalités extérieures qui siègeront ensuite au sein du conseil.
Puis, le 17 mai, ce sera au tour du conseil alors devenu « plénier » - enseignants-chercheurs, BIATOSS, étudiants et personnalités extérieures - de choisir le directeur et le directeur adjoint de l’UFR. Ce binôme de direction ne devra donc pas représenter les seuls collègues enseignants-chercheurs de l’UFR, mais bien refléter la composition d’un conseil de 40 membres élus, dans leur diversité et leur complémentarité. C’est à cette condition que le directeur et le directeur adjoint seront pleinement légitimes dans leur fonction, c’est à cette condition qu’ils sauront en effet « incarner » l’UFR, c’est à cette condition, et seulement à cette condition, qu’ils pourront en assurer le fonctionnement le plus démocratique et donc le plus efficace possible.

Les jeux ne sont pas faits parce que les enseignants ont donné une majorité d’élus à une de leurs listes. Notre position minoritaire ne nous prive nullement de notre légitimité à défendre les principes de collégialité et de transparence qui nous sont chers. Renoncer au challenge, ce serait tout simplement répondre aux 8 élus BIATOSS et aux 8 élus étudiants – et, plus largement, à tous les collègues BIATOSS et à tous les étudiants de l’UFR des Langues qui les ont élus – que leur avis importe peu. Ce serait aussi trahir la confiance de tous les collègues qui ont voté pour notre liste et ont ainsi validé nos engagements de campagne. Ce n’est pas, vous le savez déjà, notre conception de la démocratie et de la représentativité.

Nous présenterons donc un binôme de direction lors de l’élection du 17 mai, parce que nous voulons continuer de promouvoir les idées que nous avançons depuis des mois. Nos engagements demeurent, notre programme reste d’actualité, aujourd’hui peut-être même encore plus qu’hier. C’est pourquoi nous vous invitons à nous rencontrer dès la rentrée de mai pour construire ensemble une vision commune de notre UFR, respectueuse des engagements, des identités et des sensibilités de chacun.

jeudi 1 avril 2010

Communiqué

Le CA de l'université de Bordeaux 3, par une délibération du vendredi 26 mars, a adopté, par 7 voix pour, 6 contre, et 13 abstentions, le choix de l'appellation "UFR Langues et Civilisations" pour la prochaine UFR de Langues.
Ce choix va à l'encontre du résultat de la consultation organisée par notre administration dans les différentes UFR destinées à rejoindre l'UFR Langues. Le résultat plaçait en effet l'appellation "Langues et Cultures" largement en tête :
Langues et cultures : 50
Langues et civilisations : 20
autres : 34 voix éparpillées sur une palette d'appellations diverses.
Les membres de la liste Démocratie Active s'étonnent que la majorité des membres du CA n'ait pas suivi le choix sans équivoque clairement indiqué par une majorité incontestable des collègues à l'issue d'une consultation démocratique. Ils déplorent l'incohérence d'une décision d’établissement ne tenant pas compte des résultats de l’opinion exprimée au cours de cette consultation qu’il avait lui-même organisée. Ils souhaitent qu’à l’avenir les voix ainsi recueillies soient entendues dans les conseils centraux.
Ils se réjouissent donc de l'annulation du vote du CA sur ce point et du renvoi d'une nouvelle délibération sur cette même question au prochain Conseil de la future UFR des Langues.

mercredi 24 mars 2010

La guerre des blogs n'aura pas lieu

Considération et courtoisie

Voici plusieurs semaines que les leaders de la liste concurrente, « dialoguer et rassembler », consacrent principalement leur blog à attaquer notre liste et notre programme en utilisant toutes les ressources polémiques à leur disposition : désinformation, ignorance feinte, jugements de valeur non justifiés. Le ton varie entre l’attaque directe—« il y a là un douteux amalgame »—, l’ironie—« la démocratie active n’est pas forcément durable »—le quolibet et la moquerie—« Bien plus que des opérations d’affichage sauvage, il serait désormais plus pertinent de parler des attentes des enseignants »—, voire, plus récemment le paternalisme : «nous nous félicitons que la liste « Démocratie Active » nous donne raison sur la nécessité d’un fonctionnement démocratique et collégial de la future UFR ». Cette campagne négative a toujours un seul et même objectif : signifier la grande supériorité de la liste « dialoguer et rassembler » sur ses adversaires et lui permettre d’afficher son autosatisfaction : « Preuve est ainsi faite, que nous avons apporté les bonnes réponses aux questions que se posent les collègues ».

La suffisance affichée peut faire sourire, il n’est pas certain cependant que les moyens utilisés soient à la hauteur de l’objectif. On peut se demander pourquoi nos concurrents éprouvent le besoin de nous attaquer de façon aussi systématique. Surtout, on peut s’inquiéter de la vision de notre prochaine UFR et des relations entre collègues projetée par un tel mépris de la part des animateurs de la liste concurrente, et un tel aplomb quant à leur certitude d’être les meilleurs. Ce ton reflète-t-il l’état d’esprit général d’une liste où l’on trouve de nombreux collègues avec qui nous entretenons des relations de respect et d’estime réciproques ? Est-ce ainsi que l’on prépare la prochaine UFR de Langues et que l’on démontre sa capacité à gouverner de façon collégiale ? L’esprit n’est ni au dialogue, ni au rassemblement, mais à la dérision et au déni. Si notre équipe a une bonne idée, c’est forcément que « dialoguer et rassembler » l’a eue avant nous. Faut-il rappeler que nous avons publié notre première liste de principes et de propositions à un moment où leur campagne, dénuée de tout programme, se résumait encore à des contacts personnels ? Faut-il démontrer, phrase après phrase, comment nos concurrents, qui se positionnent comme nos adversaires, triturent la rhétorique pour tenter de convaincre leurs lecteurs ? Non, les lecteurs jugeront par eux-mêmes. Quant à nous, préférant éviter le terrain médiocre de la polémique, nous continuerons à faire de notre propre blog un lieu de proposition et de diffusion d’informations utiles et concrètes. Il est temps de sortir d’une logique d’attaques non fondées, de redonner au débat un peu de dignité et de rappeler que l’ensemble des collègues, impliqués ou non dans cette campagne, mérite considération et courtoisie.

Quelques rectifications
Ce texte de recadrage restera donc ponctuel. Il apparaît nécessaire, après trois salves d’attaques laissées sans réponse, et sans pour autant viser l’exhaustivité, de rectifier un certain nombre de contre-vérités, notamment attachées aux propositions figurant au programme de la liste concurrente. Mais notre campagne, soucieuse de ne pas se laisser entraîner dans des joutes stériles ne répondra plus, à l’avenir, à d’éventuelles nouvelles attaques dont chacun aura bien compris la motivation.
Les grands principes énoncés en préambule dans le programme concurrent ne peuvent que faire l’unanimité, mais on mesure d’emblée le caractère creux de la volonté affichée de « placer notre UFR au cœur du PRES de Bordeaux » quand elle ne s’accompagne d’aucune analyse du fonctionnement du PRES ni des débats qui agitent actuellement le PRES, précisément concernant les conséquences qu’entraînerait le choix d’un modèle de gouvernance sur la place de notre université au sein du Pôle. Et pour cause. À ce niveau de généralité, ce type d’assertion trahit une méconnaissance par nos concurrents des grands dossiers. Cette posture est conforme au principe d’insularité revendiqué, selon lequel les acteurs de la prochaine UFR devraient fonctionner en vase clos, loin du pilotage par l’établissement ou le PRES de ces grands chantiers—ainsi la MILC, dont ils écrivent qu’il n’est pas opportun de l’évoquer dans le cadre de notre campagne. Il n’est pas certain que cette posture soit réaliste ni efficace.
La volonté affichée de se battre pour « la création de plus de postes de PR, de MCF, d’ATER, de PRAG et de PRCE, eu égard à l’importance de notre UFR », principe avec lequel personne ne peut être en désaccord, paraît en effet oublier que les créations de postes se décident au niveau des négociations entre les UFR et l’établissement, notamment ses Conseils Scientifique et d’Administration, puis entre l’établissement et le ministère. En laissant par ailleurs supposer que la résorption des emplois précaires au sein de l’UFR pourrait dépendre du Conseil d’UFR et de son directeur, nos concurrents leur prêtent des prérogatives qui ne sont pas les leurs, comme lorsqu’ils déclarent leur intention d’obtenir davantage de matériel informatique ou un meilleur chauffage des locaux. À propos d’emplois précaires, les dirigeants de la liste concurrente ont-ils l’intention, pour les supprimer, de licencier ceux qui les occupent ? Ou alors, comment pensent-ils s’y prendre pour réserver des postes mis au concours national ? De même, on s’interroge sur l’Unité Budgétaire sur laquelle pourraient être trouvés des « fonds spéciaux débloqués mais plafonnés par le Conseil d’UFR » destinés à « garnir » une salle des personnels : pas besoin d’être agent comptable pour rester songeur face à la perspective de ces « fonds spéciaux ». Restons sérieux.
Au-delà des bonnes intentions, à ces niveaux comme à beaucoup d’autres, le programme « Dialoguer et Rassembler » déroule une liste d’engagements que les futurs dirigeants de la prochaine UFR n’auront pas les moyens de tenir, et ce, d’autant moins qu’ils ne s’investiront pas dans la politique d’établissement : il faut bien qualifier ces annonces de démagogiques, à moins qu’elles ne témoignent d’une grave méconnaissance du fonctionnement de l’université. Que comptent faire nos amateurs de promesses lorsqu’après avoir écrit que « chaque enseignant pourra s’il prend des responsabilités au sein de l’UFR bénéficier de primes ou de modulations de service », ils devront reconnaître qu’ils n’ont pas obtenu de l’administration centrale les primes qu’ils demandaient, ou que la fameuse « modulation » à la baisse du service de certains ne pourra se faire qu’au prix de la modulation à la hausse du service des autres ? Les promesses à tout vent ne suffisent pas à faire un programme « crédible ».
Pour finir, les critiques de nos concurrents envers nos propositions laissent aussi songeur. Lorsqu’on nous reproche de vouloir attenter aux statuts de l’UFR en limitant le mandat de la directrice ou du directeur à 4 ans, ignore-t-on vraiment que rien dans les statuts n’interdit au directeur de remettre son mandat en jeu au bout de 4 ans, suscitant ainsi une nouvelle élection ? Ou préfère-t-on feindre de l’ignorer ? Nous réitérons notre engagement que la directrice ou le directeur d’UFR issu/e de notre liste remette son mandat en jeu au bout de 4 ans, et invitons nos contradicteurs à relire les statuts et travailler un peu mieux leurs dossiers. De même, lorsque nos critiques trouvent « séduisante mais bancale » l’idée de se saisir de la possibilité ouverte par les mêmes statuts pour installer un trinôme au lien d’un binôme directorial, au prétexte que l’équipe dirigeante ne doit pas se limiter à 3 personnes, nous les invitons à lire plus attentivement nos propositions, notamment en termes du nombre de commissions au sein desquelles s’effectuera le véritable travail de gouvernement. L’équipe de gouvernement ne se limite évidemment pas à l’équipe de direction ! En revanche, nous aimerions savoir pourquoi la liste « Dialoguer et Rassembler » n’estime pas utile de mettre à profit la possibilité de créer un directeur délégué…

Conclusion
On n’entrera pas ici dans le détail des très nombreuses questions laissées sans réponses par le dernier état du programme « Dialoguer et Rassembler ». Peut-être un changement de ton chez nos concurrents permettra-t-il d’envisager un débat correct et mesuré permettant de les exposer mais on en est encore loin. Le programme détaillé de notre liste, qui ne ressemble en rien à la caricature qu’en font nos détracteurs, est disponible sur notre blog et il sera à nouveau présenté et discuté en réunion publique le 1er avril, en amphi Papy, de 12h 30 à 13h 30. D’ici là, l’important est de revenir à une certaine modération dans le ton d’une campagne qui doit à notre sens rester marquée par un niveau de tolérance et de dignité conforme aux principes fondamentaux d’exercice de notre métier, conforme aussi à notre intérêt collectif, qui passe par la volonté de reconnaître et de protéger, par-delà les différences, même et surtout en période de campagne électorale, le souci de travailler et de vivre ensemble au service d’une mission partagée.
Liste Démocratie Active
UFR Langues et Cultures

vendredi 5 février 2010

UFR LANGUES
CONCRÈTEMENT


PRÉAMBULE

Ce programme est une suite de propositions amendables et perfectibles, qui reflète nos positions sur un nombre de questions à un moment donné du débat. Ces propositions pourront être, et seront certainement modifiées et complétées en fonction de l’avancement de certains dossiers (CAPES, MILC…) et grâce à la confrontation de nos idées, notamment avec celles présentées par les autres candidats. Nous rappelons en outre que la mission du Conseil d’UFR est plus consultative que décisionnelle et qu’elle ne peut s’abstraire du contexte politique général de l’université.
Nous souhaitons néanmoins réaffirmer avec force certains principes de fonctionnement que nous nous engageons à respecter :

- que l’UFR des Langues et cultures soit un espace de discussions ouvert et démocratique ;
- que sa gouvernance soit assurée dans la transparence et l’intérêt général ;
- que les débats à l’intérieur de l’UFR respectent une certaine déontologie : courtoisie, écoute de l’autre, solidarité – à l’image de ce qu’ils ont été lors de cette campagne.

UN MODE DE GOUVERNANCE COLLÉGIAL

L’équipe de direction :
Il s’agit d’établir un trinôme de direction permettant l’équilibre et le partage des responsabilités, tout en respectant la charge de travail correspondant à chaque décharge.

- Le directeur : nous nous engageons à un non-renouvellement du mandat pour le directeur d’UFR qui limitera sa fonction à quatre ans afin d’être en phase avec le calendrier des élections du Conseil d’UFR.
- Le sous-directeur : entre le directeur et le sous-directeur, une certaine parité doit exister entre les personnes (discipline, homme / femme, collège…),
- L’article 7 précisant que peut être nommé un directeur délégué chargé d’une mission spécifique, nous proposerons, étant donné les besoins spécifiques de notre UFR, que soit nommé un directeur délégué aux affaires internationales et relations extérieures.

Les responsables des départements et des équipes de formation :
Élus par les assemblées générales, les responsables de département et d’équipes de formation assureront leurs fonctions de façon autonome. Ils seront chargés de l’organisation concrète des filières, de l’harmonisation pédagogique, du recrutement des chargés de cours ; ils proposeront une répartition des services et participeront à l’élaboration des emplois du temps en accord avec les responsables de filières.
Ces responsables travailleront en lien direct avec le directeur et le sous-directeur, notamment à travers la réunion hebdomadaire du bureau de l’UFR réunissant l’équipe de direction, l’ensemble des responsables et les responsables administratifs.
Ces responsables devront fédérer des équipes devenues plus importantes et (si l’on excepte le département des pays anglophones) pluridisciplinaires ; ils devront veiller à la souplesse de la transition entre les anciennes UFR et la nouvelle. Pour ces postes de direction et de responsabilité, nous soutiendrons des candidats ouverts au dialogue et à la concertation, soucieux de transparence et attachés à l’intérêt général.

UN FONCTIONNEMENT DEMOCRATIQUE

Notre volonté est d’associer un maximum de collègues et de BIATOSS au fonctionnement de l’UFR. À cette fin, nous nous engageons à mettre à la disposition de tous (sous forme électronique et aussi sous forme papier au secrétariat) les documents nécessaires au suivi des dossiers en cours. Un site web UFR Langues et Cultures, lieu d’information et d’échanges pour tous, sera créé.

Nous proposons sept commissions composées de membres volontaires représentant chaque filière et également ouvertes à tous :

- commission des moyens (budget et locaux).
- commission prospective : recommandations sur les postes.
- commission de la pédagogie chargée d’harmoniser les décisions prises lors des réunions pédagogiques des départements et des équipes de formation.
- commission pour les certifications et les langues pour non-spécialistes.
- commission Relations Internationales (mobilité et échanges internationaux).
- commission stages/formations professionnalisantes.
- commission documentation (politique documentaire / TICE / Grande Bibliothèque des langues).

La commission « Recherche » prévue dans l’organigramme travaillera en relation avec le conseil scientifique et sa commission de la recherche à l’émergence et la consolidation de programmes transversaux sur les thèmes indiqués dans notre profession de foi : traduction, innovation pédagogique, dynamiques transculturelles, en articulation notamment avec l’axe prioritaire d’établissement « hybridations, mobilités, identités plurielles » et avec la perspective ouverte par le volet recherche de la MILC.

Ces commissions supposent l’implication du plus grand nombre dans le fonctionnement de notre UFR, elles seront le lieu essentiel où s’élaboreront la politique des langues, les nouvelles orientations pédagogiques et les choix budgétaires.

- Droit d’appel. Notre engagement : l’assemblée générale d’un département, à condition que 2/3 au moins de leurs membres électeurs (y compris les enseignants vacataires effectuant au moins 48h, les allocataires et les ATER) votent en ce sens, a la possibilité de demander un second examen d’une décision prise en Conseil d’UFR.

- Droit de convocation du conseil d’UFR : selon les statuts, seul le directeur d’UFR peut convoquer le Conseil d’UFR. Notre engagement : l’assemblée générale d’un département, à condition que 2/3 au moins de leurs membres électeurs (y compris les enseignants vacataires effectuant au moins 48 h, les allocataires et les ATER) votent en ce sens, dispose d’un droit de convocation du Conseil d’UFR.

Un calendrier institutionnel des assemblées générales des départements et de la tenue des différentes commissions sera établi. Ce calendrier prévisionnel sera rendu public afin de permettre à tous de suivre l’avancée des dossiers et aux membres des assemblées et commissions d’organiser leur travail. La tenue de ces assemblées et de ces commissions sera rendue possible grâce à l’adoption d’un créneau horaire banalisé. Tous nos engagements seront repris dans le règlement intérieur de l’UFR Langues et Cultures.

DES MOYENS QUI DEVRONT ÊTRE À LA HAUTEUR

Nous serons particulièrement vigilants sur les moyens attribués à la future UFR des Langues et cultures. La décentralisation de la scolarité ne saurait conduire à un alourdissement des tâches pour les enseignants comme pour les BIATOSS. L’élargissement de l’UFR se traduira par un réajustement des moyens mis à sa disposition, même s’il s’agit de rééquilibrer leur répartition. De même, le projet de la MILC, projet indépendant de l’UFR, ne saurait entraîner la réduction des moyens alloués à l’UFR des Langues dans le sens d’un transfert vers la MILC de personnels ou de moyens affectés aux UFR, mais uniquement sous forme d’un transfert éventuel à la MILC, et en temps utile, des formations aux certifications.

Nous veillerons à améliorer les conditions de travail des BIATOSS de manière qu’ils soient en nombre suffisant, dans des locaux rénovés et adaptés à leurs nouvelles missions. Nous réaffirmons notre attachement au principe du recrutement de personnels titulaires de préférence aux contractuels, tout en déplorant que ces décisions échappent à la gestion des UFR.

Nous refuserons tout alourdissement des charges administratives pesant sur les enseignants et enseignants-chercheurs, qui doivent se consacrer prioritairement à leurs missions fondamentales d’enseignement et de recherche, et soutiendrons le principe des décharges chaque fois qu’elles seront possibles ; à défaut, nous proposerons l’attribution de primes administratives modulables en fonction de l’importance de la mission.

Nous serons à l’écoute des étudiants pour lesquels nous demanderons la création de postes de responsabilités :

- un médiateur « vie étudiante »
- un interlocuteur « handicap »

La question des locaux et des outils pédagogiques sera étudiée avec le plus grand soin. Nous proposons :

- que les 3000 m2 constructibles prévus dans le plan CAMPUS soient alloués à une future grande bibliothèque de langues, indépendante de la MILC, afin de rassembler les collections dans un espace documentaire unique;
- que les locaux libérés dans le cadre de la restructuration soient affectés au moins en partie à l’innovation pédagogique, aux TICE et à l’auto-formation (laboratoires de langues, salles audio-visuelles, locaux informatiques plus nombreux) ;
- pour chaque département, la nomination d’un enseignant responsable de labo et des ressources TICE ; il aura pour mission d’informer les lecteurs et les enseignants nouvellement nommés, de coordonner le recensement des besoins, d’assurer ponctuellement des formations. Cette fonction donnera lieu obligatoirement à une décharge de cours (pour les PRAG et PRCE) ou à une prime d’encadrement (pour les enseignants-chercheurs).

UNE POLITIQUE DES LANGUES À LA FOIS AMBITIEUSE ET RÉALISTE

Nous mettrons en place des réunions régulières de réflexion, d’innovation (notamment en direction des TICE) et de coordination pédagogiques par niveau et par filière. Ces réunions trouveront leur aboutissement dans la commission pédagogique chargée de formuler des propositions présentées en Conseil d’UFR.
Les filières (vingt-deux langues sont enseignées à Bordeaux 3) présentent de grandes disparités en fonction du nombre d’étudiants et aussi en fonction des débouchés des différentes formations. Compte tenu de ces disparités, notre politique des langues répondra à plusieurs nécessités :

- nous entendons poursuivre et renforcer nos missions en tant qu’enseignants-chercheurs et, parallèlement, nous adapter à de nouveaux publics.
- nous réfléchirons à des offres de formation innovantes telles les licences pluridisciplinaires, à horaire renforcé, impliquant une ou plusieurs langues, ou bien à des licences bivalentes langue/lettres offrant des débouchés nouveaux (en sachant bien sûr qu’il faudra suivre de près l’évolution des concours d’enseignement).
- nous favoriserons les mutualisations de cours entre les différentes formations, entre les départements de langues et le département des Sciences du Langage et aussi le département FLE (cours de linguistique générale, de didactique des langues, séminaires communs de Master, etc).
- à partir d’une cellule de médiation inter-UFR, nous proposerons une offre de formation en langue à destination des non-spécialistes, sans toutefois nous limiter aux certifications. Nous souhaitons que le choix d’UE optionnelles de langues proposé aux étudiants soit le plus large possible et que, par le biais de la mutualisation, les formations niveau Master proposent des cours dans toutes les langues du cursus LMD. Nous défendrons l’élargissement de cette plateforme de formation aux langues qui en feront la demande chaque fois qu’une nécessité pédagogique s’en fera sentir (recherches dans un domaine spécifique, partenariats avec certains pays…). L’offre de formation en langues pourra s’étendre également au PRES, avec par exemple la création de Diplômes d’Université de langue spécialisée pour les langues « rares » (par exemple, arabe ou russe juridique, italien ou portugais économique) dont les enseignements pourraient être mutualisés avec la filière LEA.
- nous souhaitons une structure spécifique permettant d’organiser l’enseignement des langues pour non spécialistes afin d’alléger la gestion dans certaines filières (anglais, espagnol).
- nous valoriserons nos formations professionnalisantes existantes en renforçant leurs moyens spécifiques. Nous demanderons à l’université la création d’un poste d’ingénieur d’études consacré précisément à la recherche des stages pour les étudiants de notre UFR, comme il en existe déjà dans d’autres universités. Nous solliciterons l’ouverture de nouveaux diplômes professionnels, dont un master professionnalisant de formateurs, notamment à destination de la Maison Internationale des Langues et des Cultures. Nous travaillerons dans ces formations professionnalisantes en lien avec le SUIO, sans toutefois nous substituer aux conseillers d’orientation responsables du suivi des stages et de l’évaluation des rapports de stage.
- nous développerons les échanges et des séjours à l’étranger pour nos étudiants, si possible en intégrant ces séjours dans les maquettes de Licence et de Master et en identifiant un enseignant délégué par filière, sous la coordination du directeur délégué aux relations internationales et extérieures.

QUELLE PLACE POUR LE DEPARTEMENT LEA ? POUR LA FAD ?

Le département LEA est le plus gros département de notre UFR, regroupant pas moins de 9 langues. Nous proposons que cette composante renforce la cohérence de son organisation autour de son équipe pédagogique. Dans cette perspective, nous souhaitons :

- que chaque enseignant assurant au minimum 48 h de cours dans la filière puisse participer aux élections du responsable département tout en ne reniant pas son appartenance disciplinaire ;
- que chaque langue soit représentée dans ce département au moins par l’intermédiaire de ses responsables de spécialités ;
- que soit garantie la mobilité interne à l’UFR en permettant aux collègues qui le souhaitent de passer du département LEA à un autre (ou l’inverse).

La reconnaissance de la spécificité du LEA passe également par la constitution d’un comité de sélection spécifique destiné à recruter des collègues aux compétences pédagogiques et aux spécialités de recherche adaptées aux exigences propres de cette filière. Enseigner en LEA doit représenter un choix librement consenti, étayé par des orientations de recherche. Nous travaillerons au changement culturel nécessaire pour que cette filière porteuse d’avenir, à laquelle nos langues doivent une part importante de leur vitalité, trouve auprès des enseignants chercheurs toute la considération qu’elle mérite.

Nous souhaitons un élargissement de l’offre de formation à distance à de nouvelles disciplines, alors que la scolarité en présentiel est inaccessible à de nombreux étudiants, du fait de leur mobilité accrue, de parcours atypiques (doubles cursus…), du nombre grandissant de salariés. Cet enseignement devra disposer de moyens spécifiques, surtout pour les langues à fort effectif. Nous proposons, au sein de l’UFR des Langues et cultures, la constitution d’une cellule FAD qui aura pour mission de gérer les formations et de les coordonner entre elles.

POUR TERMINER…

Enfin, nous favoriserons les échanges scientifiques entre les différentes formations afin de rendre plus pertinents encore les liens existant entre la Recherche et l’Enseignement. Un des enjeux de la nouvelle UFR sera de fédérer les enseignants-chercheurs spécialistes des différentes langues et cultures. Sous la responsabilité du directeur délégué aux affaires internationales et relations extérieures, la mobilité internationale des étudiants, et aussi des collègues, alliée au rayonnement scientifique de nos disciplines, devrait être la meilleure preuve de la cohérence et de la réussite de l’UFR Langues et Cultures de l’Université Bordeaux 3.

(pour davantage de détails voir "Le programme de la liste" dans les Pages)