LISTE "POUR UNE DÉMOCRATIE ACTIVE"

Bienvenue sur le blog de la Liste Pour une Démocratie Active pour les élections au conseil de l'UFR Langues de l'Université de Bordeaux 3 Michel de Montaigne (20-21-22 avril 2010)




vendredi 5 février 2010

UFR LANGUES
CONCRÈTEMENT


PRÉAMBULE

Ce programme est une suite de propositions amendables et perfectibles, qui reflète nos positions sur un nombre de questions à un moment donné du débat. Ces propositions pourront être, et seront certainement modifiées et complétées en fonction de l’avancement de certains dossiers (CAPES, MILC…) et grâce à la confrontation de nos idées, notamment avec celles présentées par les autres candidats. Nous rappelons en outre que la mission du Conseil d’UFR est plus consultative que décisionnelle et qu’elle ne peut s’abstraire du contexte politique général de l’université.
Nous souhaitons néanmoins réaffirmer avec force certains principes de fonctionnement que nous nous engageons à respecter :

- que l’UFR des Langues et cultures soit un espace de discussions ouvert et démocratique ;
- que sa gouvernance soit assurée dans la transparence et l’intérêt général ;
- que les débats à l’intérieur de l’UFR respectent une certaine déontologie : courtoisie, écoute de l’autre, solidarité – à l’image de ce qu’ils ont été lors de cette campagne.

UN MODE DE GOUVERNANCE COLLÉGIAL

L’équipe de direction :
Il s’agit d’établir un trinôme de direction permettant l’équilibre et le partage des responsabilités, tout en respectant la charge de travail correspondant à chaque décharge.

- Le directeur : nous nous engageons à un non-renouvellement du mandat pour le directeur d’UFR qui limitera sa fonction à quatre ans afin d’être en phase avec le calendrier des élections du Conseil d’UFR.
- Le sous-directeur : entre le directeur et le sous-directeur, une certaine parité doit exister entre les personnes (discipline, homme / femme, collège…),
- L’article 7 précisant que peut être nommé un directeur délégué chargé d’une mission spécifique, nous proposerons, étant donné les besoins spécifiques de notre UFR, que soit nommé un directeur délégué aux affaires internationales et relations extérieures.

Les responsables des départements et des équipes de formation :
Élus par les assemblées générales, les responsables de département et d’équipes de formation assureront leurs fonctions de façon autonome. Ils seront chargés de l’organisation concrète des filières, de l’harmonisation pédagogique, du recrutement des chargés de cours ; ils proposeront une répartition des services et participeront à l’élaboration des emplois du temps en accord avec les responsables de filières.
Ces responsables travailleront en lien direct avec le directeur et le sous-directeur, notamment à travers la réunion hebdomadaire du bureau de l’UFR réunissant l’équipe de direction, l’ensemble des responsables et les responsables administratifs.
Ces responsables devront fédérer des équipes devenues plus importantes et (si l’on excepte le département des pays anglophones) pluridisciplinaires ; ils devront veiller à la souplesse de la transition entre les anciennes UFR et la nouvelle. Pour ces postes de direction et de responsabilité, nous soutiendrons des candidats ouverts au dialogue et à la concertation, soucieux de transparence et attachés à l’intérêt général.

UN FONCTIONNEMENT DEMOCRATIQUE

Notre volonté est d’associer un maximum de collègues et de BIATOSS au fonctionnement de l’UFR. À cette fin, nous nous engageons à mettre à la disposition de tous (sous forme électronique et aussi sous forme papier au secrétariat) les documents nécessaires au suivi des dossiers en cours. Un site web UFR Langues et Cultures, lieu d’information et d’échanges pour tous, sera créé.

Nous proposons sept commissions composées de membres volontaires représentant chaque filière et également ouvertes à tous :

- commission des moyens (budget et locaux).
- commission prospective : recommandations sur les postes.
- commission de la pédagogie chargée d’harmoniser les décisions prises lors des réunions pédagogiques des départements et des équipes de formation.
- commission pour les certifications et les langues pour non-spécialistes.
- commission Relations Internationales (mobilité et échanges internationaux).
- commission stages/formations professionnalisantes.
- commission documentation (politique documentaire / TICE / Grande Bibliothèque des langues).

La commission « Recherche » prévue dans l’organigramme travaillera en relation avec le conseil scientifique et sa commission de la recherche à l’émergence et la consolidation de programmes transversaux sur les thèmes indiqués dans notre profession de foi : traduction, innovation pédagogique, dynamiques transculturelles, en articulation notamment avec l’axe prioritaire d’établissement « hybridations, mobilités, identités plurielles » et avec la perspective ouverte par le volet recherche de la MILC.

Ces commissions supposent l’implication du plus grand nombre dans le fonctionnement de notre UFR, elles seront le lieu essentiel où s’élaboreront la politique des langues, les nouvelles orientations pédagogiques et les choix budgétaires.

- Droit d’appel. Notre engagement : l’assemblée générale d’un département, à condition que 2/3 au moins de leurs membres électeurs (y compris les enseignants vacataires effectuant au moins 48h, les allocataires et les ATER) votent en ce sens, a la possibilité de demander un second examen d’une décision prise en Conseil d’UFR.

- Droit de convocation du conseil d’UFR : selon les statuts, seul le directeur d’UFR peut convoquer le Conseil d’UFR. Notre engagement : l’assemblée générale d’un département, à condition que 2/3 au moins de leurs membres électeurs (y compris les enseignants vacataires effectuant au moins 48 h, les allocataires et les ATER) votent en ce sens, dispose d’un droit de convocation du Conseil d’UFR.

Un calendrier institutionnel des assemblées générales des départements et de la tenue des différentes commissions sera établi. Ce calendrier prévisionnel sera rendu public afin de permettre à tous de suivre l’avancée des dossiers et aux membres des assemblées et commissions d’organiser leur travail. La tenue de ces assemblées et de ces commissions sera rendue possible grâce à l’adoption d’un créneau horaire banalisé. Tous nos engagements seront repris dans le règlement intérieur de l’UFR Langues et Cultures.

DES MOYENS QUI DEVRONT ÊTRE À LA HAUTEUR

Nous serons particulièrement vigilants sur les moyens attribués à la future UFR des Langues et cultures. La décentralisation de la scolarité ne saurait conduire à un alourdissement des tâches pour les enseignants comme pour les BIATOSS. L’élargissement de l’UFR se traduira par un réajustement des moyens mis à sa disposition, même s’il s’agit de rééquilibrer leur répartition. De même, le projet de la MILC, projet indépendant de l’UFR, ne saurait entraîner la réduction des moyens alloués à l’UFR des Langues dans le sens d’un transfert vers la MILC de personnels ou de moyens affectés aux UFR, mais uniquement sous forme d’un transfert éventuel à la MILC, et en temps utile, des formations aux certifications.

Nous veillerons à améliorer les conditions de travail des BIATOSS de manière qu’ils soient en nombre suffisant, dans des locaux rénovés et adaptés à leurs nouvelles missions. Nous réaffirmons notre attachement au principe du recrutement de personnels titulaires de préférence aux contractuels, tout en déplorant que ces décisions échappent à la gestion des UFR.

Nous refuserons tout alourdissement des charges administratives pesant sur les enseignants et enseignants-chercheurs, qui doivent se consacrer prioritairement à leurs missions fondamentales d’enseignement et de recherche, et soutiendrons le principe des décharges chaque fois qu’elles seront possibles ; à défaut, nous proposerons l’attribution de primes administratives modulables en fonction de l’importance de la mission.

Nous serons à l’écoute des étudiants pour lesquels nous demanderons la création de postes de responsabilités :

- un médiateur « vie étudiante »
- un interlocuteur « handicap »

La question des locaux et des outils pédagogiques sera étudiée avec le plus grand soin. Nous proposons :

- que les 3000 m2 constructibles prévus dans le plan CAMPUS soient alloués à une future grande bibliothèque de langues, indépendante de la MILC, afin de rassembler les collections dans un espace documentaire unique;
- que les locaux libérés dans le cadre de la restructuration soient affectés au moins en partie à l’innovation pédagogique, aux TICE et à l’auto-formation (laboratoires de langues, salles audio-visuelles, locaux informatiques plus nombreux) ;
- pour chaque département, la nomination d’un enseignant responsable de labo et des ressources TICE ; il aura pour mission d’informer les lecteurs et les enseignants nouvellement nommés, de coordonner le recensement des besoins, d’assurer ponctuellement des formations. Cette fonction donnera lieu obligatoirement à une décharge de cours (pour les PRAG et PRCE) ou à une prime d’encadrement (pour les enseignants-chercheurs).

UNE POLITIQUE DES LANGUES À LA FOIS AMBITIEUSE ET RÉALISTE

Nous mettrons en place des réunions régulières de réflexion, d’innovation (notamment en direction des TICE) et de coordination pédagogiques par niveau et par filière. Ces réunions trouveront leur aboutissement dans la commission pédagogique chargée de formuler des propositions présentées en Conseil d’UFR.
Les filières (vingt-deux langues sont enseignées à Bordeaux 3) présentent de grandes disparités en fonction du nombre d’étudiants et aussi en fonction des débouchés des différentes formations. Compte tenu de ces disparités, notre politique des langues répondra à plusieurs nécessités :

- nous entendons poursuivre et renforcer nos missions en tant qu’enseignants-chercheurs et, parallèlement, nous adapter à de nouveaux publics.
- nous réfléchirons à des offres de formation innovantes telles les licences pluridisciplinaires, à horaire renforcé, impliquant une ou plusieurs langues, ou bien à des licences bivalentes langue/lettres offrant des débouchés nouveaux (en sachant bien sûr qu’il faudra suivre de près l’évolution des concours d’enseignement).
- nous favoriserons les mutualisations de cours entre les différentes formations, entre les départements de langues et le département des Sciences du Langage et aussi le département FLE (cours de linguistique générale, de didactique des langues, séminaires communs de Master, etc).
- à partir d’une cellule de médiation inter-UFR, nous proposerons une offre de formation en langue à destination des non-spécialistes, sans toutefois nous limiter aux certifications. Nous souhaitons que le choix d’UE optionnelles de langues proposé aux étudiants soit le plus large possible et que, par le biais de la mutualisation, les formations niveau Master proposent des cours dans toutes les langues du cursus LMD. Nous défendrons l’élargissement de cette plateforme de formation aux langues qui en feront la demande chaque fois qu’une nécessité pédagogique s’en fera sentir (recherches dans un domaine spécifique, partenariats avec certains pays…). L’offre de formation en langues pourra s’étendre également au PRES, avec par exemple la création de Diplômes d’Université de langue spécialisée pour les langues « rares » (par exemple, arabe ou russe juridique, italien ou portugais économique) dont les enseignements pourraient être mutualisés avec la filière LEA.
- nous souhaitons une structure spécifique permettant d’organiser l’enseignement des langues pour non spécialistes afin d’alléger la gestion dans certaines filières (anglais, espagnol).
- nous valoriserons nos formations professionnalisantes existantes en renforçant leurs moyens spécifiques. Nous demanderons à l’université la création d’un poste d’ingénieur d’études consacré précisément à la recherche des stages pour les étudiants de notre UFR, comme il en existe déjà dans d’autres universités. Nous solliciterons l’ouverture de nouveaux diplômes professionnels, dont un master professionnalisant de formateurs, notamment à destination de la Maison Internationale des Langues et des Cultures. Nous travaillerons dans ces formations professionnalisantes en lien avec le SUIO, sans toutefois nous substituer aux conseillers d’orientation responsables du suivi des stages et de l’évaluation des rapports de stage.
- nous développerons les échanges et des séjours à l’étranger pour nos étudiants, si possible en intégrant ces séjours dans les maquettes de Licence et de Master et en identifiant un enseignant délégué par filière, sous la coordination du directeur délégué aux relations internationales et extérieures.

QUELLE PLACE POUR LE DEPARTEMENT LEA ? POUR LA FAD ?

Le département LEA est le plus gros département de notre UFR, regroupant pas moins de 9 langues. Nous proposons que cette composante renforce la cohérence de son organisation autour de son équipe pédagogique. Dans cette perspective, nous souhaitons :

- que chaque enseignant assurant au minimum 48 h de cours dans la filière puisse participer aux élections du responsable département tout en ne reniant pas son appartenance disciplinaire ;
- que chaque langue soit représentée dans ce département au moins par l’intermédiaire de ses responsables de spécialités ;
- que soit garantie la mobilité interne à l’UFR en permettant aux collègues qui le souhaitent de passer du département LEA à un autre (ou l’inverse).

La reconnaissance de la spécificité du LEA passe également par la constitution d’un comité de sélection spécifique destiné à recruter des collègues aux compétences pédagogiques et aux spécialités de recherche adaptées aux exigences propres de cette filière. Enseigner en LEA doit représenter un choix librement consenti, étayé par des orientations de recherche. Nous travaillerons au changement culturel nécessaire pour que cette filière porteuse d’avenir, à laquelle nos langues doivent une part importante de leur vitalité, trouve auprès des enseignants chercheurs toute la considération qu’elle mérite.

Nous souhaitons un élargissement de l’offre de formation à distance à de nouvelles disciplines, alors que la scolarité en présentiel est inaccessible à de nombreux étudiants, du fait de leur mobilité accrue, de parcours atypiques (doubles cursus…), du nombre grandissant de salariés. Cet enseignement devra disposer de moyens spécifiques, surtout pour les langues à fort effectif. Nous proposons, au sein de l’UFR des Langues et cultures, la constitution d’une cellule FAD qui aura pour mission de gérer les formations et de les coordonner entre elles.

POUR TERMINER…

Enfin, nous favoriserons les échanges scientifiques entre les différentes formations afin de rendre plus pertinents encore les liens existant entre la Recherche et l’Enseignement. Un des enjeux de la nouvelle UFR sera de fédérer les enseignants-chercheurs spécialistes des différentes langues et cultures. Sous la responsabilité du directeur délégué aux affaires internationales et relations extérieures, la mobilité internationale des étudiants, et aussi des collègues, alliée au rayonnement scientifique de nos disciplines, devrait être la meilleure preuve de la cohérence et de la réussite de l’UFR Langues et Cultures de l’Université Bordeaux 3.

(pour davantage de détails voir "Le programme de la liste" dans les Pages)

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