LISTE "POUR UNE DÉMOCRATIE ACTIVE"

Bienvenue sur le blog de la Liste Pour une Démocratie Active pour les élections au conseil de l'UFR Langues de l'Université de Bordeaux 3 Michel de Montaigne (20-21-22 avril 2010)




Les candidats rang B

Pascale MELANI
Département LEA

Née en 1963 à Toulon. Etudes à l’ENS de Fontenay-aux-roses (promotion Langues vivantes 1983). CAPES de russe en 1987. Douze ans d’enseignement secondaire. Agrégation interne de russe en 1992. Thèse soutenue à Lille III en 1998. Maître de conférences de russe à Bordeaux 3 depuis 1999. HDR à la Sorbonne en 2008 (« Culture et société : la naissance de l’opéra moderne en Russie »). Domaine de recherche : opéra russe (dramaturgie, système de production, représentations) ; littérature et musique ; vie artistique et musicale en Russie (1860-1917) : histoire du spectacle et des institutions théâtrales, histoire des professions artistiques. Membre du conseil de l’UFR LE/LEA, responsable de la licence de russe LC depuis 2006, responsable du département d’études slaves depuis 2008.

Pourquoi je me présente au conseil d’UFR
« Depuis mon arrivée à Bordeaux 3 en 1999, j’ai apprécié de travailler dans une UFR pluridisciplinaire, caractérisée par un fonctionnement collégial et la diversité des langues et des cultures qui y sont représentées. Je suis sincèrement attachée à cette diversité qui constitue une des richesses de notre université, et aussi à un certain mode de « travailler ensemble », propre à l’UFR LE/LEA, où la concurrence entre les langues n’empêche ni le dialogue ni l’entraide.
C’est cette expérience que je voudrais à présent mettre au service d’une UFR des langues élargie. Convaincue que la maîtrise des langues étrangères (et en particulier des langues dites « rares ») constitue une valeur ajoutée pour n’importe quel diplôme, j’aimerais que la nouvelle UFR soit une force de proposition pour une politique des langues renouvelée en ce XXIe siècle où les frontières s’estompent et l’Europe s’élargit : qu’elle valorise la diversité linguistique au niveau de l’offre de formation, qu’elle conforte le LEA en tant que discipline majeure, plébiscitée par nos étudiants, qu’elle encourage la recherche sur les langues et civilisations en favorisant les études comparées et l’émergence de thématiques interculturelles.
Au niveau du conseil d’UFR, je souhaite particulièrement que soit instauré un travail d’équipe dans le respect de tous (disciplines et personnes) et que soit garantie la transparence des discussions par une large diffusion de l’information en dehors du conseil lui-même. Refusant une représentation au service d’intérêts particuliers, je veillerai à respecter certaines règles de solidarité. Je m’engage à être effectivement présente aux séances du conseil et à participer aux débats de façon constructive. »



Baoqing SHAO
Département LEA

Né en 1966 en Chine, ancien élève de l’Ecole supérieure d’interprètes et de traducteur (ESIT), après sept années d’études de langues et de culture françaises à Beijing, il est devenu certifié de chinois en 1996 et a enseigné dans des lycées parisiens jusqu’en 2002, l’année où il est venu s’installer à Bordeaux.
Ses centres d’intérêts sont les problèmes de traductions. A ce titre, il a fait une thèse sur la naissance du langage romanesque chinois moderne, en mettant l’accent sur les apports du roman occidental. Il a également publié un certain nombre de romans et continue à en traduire d’autres. Des considérations de stylistiques comparées l’ont amené à s’intéresser aussi à des questions de poétique comparée.
Il s’occupe également de la pédagogie et des tests de niveaux de langues, et participe à des travaux d’élaboration de Diplôme de compétence en langue (DCL) du ministère de l’Education nationale.
Il est actuellement responsable du département d’études chinoises.

Profession de foi
Sans être un grand amateur de tâches administratives, j’ai décidé cependant de me lancer dans les élections du conseil de la future grande UFR des langues et de culture, avec les mêmes raisons que celles énoncées dans notre programme : les enjeux sont trop importants pour que nous ne nous y intéressions pas. Une vigilance accrue, une volonté d’avancer ensemble, en ne négligeant aucune composante, voici ce qui me paraît essentiel dans un ensemble qui regroupera des entités fort disparates. Les principes que nous avançons dans notre programme me semblent de nature à garantir un fonctionnement de notre UFR qui soit juste pour tous ses acteurs. Voilà ce qui m’a décidé à me ranger de ce côté.


Caroline LEPAGE
Département des études méditerranéennes, ibériques et ibéro-américaines

Née en 1971. Après des études de lettres modernes, philosophie et espagnol à l’université de Paris III – Sorbonne Nouvelle, elle obtient l’agrégation d’espagnol en 1996, et entame des recherches dans le cadre d’une thèse de doctorat portant sur l’œuvre de Gabriel García Márquez tout en enseignant à Paris III (allocataire chercheur, ATER). Maître de conférences à l’Institut des Études Ibériques et Ibéro-américaines de l’université de Bordeaux 3 Michel de Montaigne depuis 2001, elle continue à mener des recherches s’intéressant aux processus d’écriture dans leurs rapports à l’identité. Elle est traductrice littéraire depuis 1995 entre autres pour les Éditions Métailié, Buchet-Chastel, La Table Ronde, Ramsay, (Alejandro Jodorowski, Paco Ignacio Taibo II, Andrés Trapiello, Josefina Aldecoa, Leonardo Padura, Daina Chaviano…).

L'une des raisons qui m'ont incitée à rejoindre la liste « Démocratie Active » est la nécessité que je vois pour notre établissement d'avoir une réelle politique des langues, forte et lisible… qui ne restreint pas nos départements à n'être que des prestataires de services stricto sensu pour les autres U.F.R. Il s'agit de faire falloir nos spécifités et nos compétences, notamment en matière de recherche.
 

Stéphanie DURRANS
Département des études des mondes anglophones

Née en 1970. J’ai suivi des études d’anglais à Bordeaux 3 jusqu’à mon DEA (1992) et l’agrégation (1993), après quoi j’ai entamé un travail de thèse en littérature américaine tout en bénéficiant d’un poste d’ATER à l’UFR des Pays Anglophones. Mes recherches portent actuellement sur la littérature féminine américaine, l’intertextualité et les échanges transatlantiques. Maître de conférences depuis 1997, je me suis beaucoup investie dans des projets à vocation pédagogique comme le tutorat, l’organisation de la L1 dont je suis responsable depuis 2005 ainsi que la mise en place de dispositifs d’accueil et d’encadrement dans le cadre du plan Réussir en Licence (organisation d’une pré-rentrée renforcée, coordination du projet « enseignants référents » dans les 8 UFR ou composantes concernées). C’est cette expérience de terrain, au plus près des préoccupations quotidiennes de chacun (enseignants, BIATOS et étudiants) que je souhaite mettre au service de notre nouvelle UFR.


Marie-Hélène AVRIL – HILAL

Née en 1958. Licences d’arabe et d’espagnol à Bordeaux 3 en 1981, maîtrise et CAPES d’arabe en 1982. Boursière (1981-1983) puis allocataire de recherche (1993-1994) à l’Institut Français d’études arabes de Damas. Enseignement secondaire (1985-1988 : conseillère pédagogique et membre de l’équipe Pédagogie différenciée arabe de l’INRP). Enseignement supérieur : chargée de cours à Lyon 2, ATER à l’UFR LEA de Clermont 2 (1988-1992), MCF à Bordeaux 3 depuis 1994. Responsable du Département d’enseignement de l’arabe contemporain au Centre français de culture et de coopération du Caire (1997-2002). Actuellement responsable de la licence dans l’équipe de formation du LEA.
Recherche : thèse en sciences du langage sur la rhétorique arabe médiévale soutenue en 1994 – membre du GRIAL. Mes recherches portent actuellement d’une part sur la rhétorique arabe classique et d’autre part sur la littérature arabe moderne et ses liens avec le corpus classique. De plus, de part mon parcours personnel et les difficultés rencontrées par les grands débutants dans l’apprentissage de l’arabe, je m’intéresse à la didactique de l’arabe, tant pour les spécialistes que pour les non spécialistes (CLES).

Pourquoi je me présente au conseil d’UFR :
Dans un contexte général où il est fait peu de cas des sciences humaines, je souhaite apporter ma pierre à la construction de notre future UFR, pour qu’elle soit un lieu où puisse se vivre, tant dans notre enseignement que dans nos recherches, l’interdisciplinarité et l’interculturalité, et pour contribuer à un fonctionnement collégial fondé sur le dialogue, la solidarité, la transparence et le respect mutuel, capable de soutenir une politique des langues vigoureuse, qui prendrait en compte tant la diversité de nos publics (LLCE, LEA et non spécialistes) que celle des langues et cultures enseignées et saurait offrir à nos étudiants un encadrement pédagogique rigoureux et stimulant.



Lucy EDWARDS
Département des études des mondes anglophones

Née à Londres en 1968. Elle a fait des études de français et d’espagnol à l’Université de Cambridge avant de s’installer en France en 1990. Elle a été lectrice et PRAG à Bordeaux 3 avant de devenir Maître de Conférences après une thèse sur le Vorticisme, un mouvement de l’avant-garde anglaise, sous la direction de Marie-Paule Vigne. Sa recherche est toujours centrée sur les mouvements d’avant-garde, des préraphaélites à nos jours, et elle travaille comme traductrice littéraire pour plusieurs maisons d’édition. La traduction occupe une bonne partie de son emploi du temps à Bordeaux 3, sans oublier l’enseignement de l’anglais pour non-spécialistes qu’elle trouve particulièrement enrichissant.



Antoine VENTURA
Département des études méditerranéennes, ibériques et ibéro-américaines

Je suis né en 1969 à Newark-city, Etats-Unis d’Amérique. J’ai fait mes études supérieures à l’Institut d’Etudes Ibériques et Ibéro-américaines de Bordeaux 3. J’ai obtenu le Capes d’espagnol en 1992, l’Agrégation en 1993. J’ai été ATER de 1995 à 1999 à Bordeaux 3, puis PRAG de 1999 à 2001 à Bordeaux 3 et Pau, enfin titulaire au Lycée Camille Jullian de Bordeaux en 2001-2002.
J’ai soutenu une thèse de doctorat en littérature latino-américaine contemporaine en 2001 à Bordeaux 3 où j’ai été nommé MCF en 2002.
Je suis membre élu de plusieurs instances de l’Université, au Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire depuis 2005, au Conseil de l’UFR d’Etudes Ibériques en 1999-2000 et depuis 2006,  au conseil de l’Equipe d’Accueil AMERIBER depuis 2004 et je suis actuellement responsable de la L3 LEA anglais-espagnol. Par ailleurs, j’ai été membre titulaire de la Commission de spécialistes section 14 de Bordeaux 3 de 2004  à 2008.
Domaines de recherche : études latino-américaines (littérature et contexte en Amérique latine ; genre et poésie écrite par des femmes). Je m’intéresse au retentissement de faits sociaux et politiques dans le discours littéraire et à l’inverse au discours littéraire en tant que vecteur idéologique pouvant agir sur les représentations des réalités politiques et sociales. J’observe l’orientation axiologique des discours de fiction, en particulier les relectures du passé récent d’où se dégage un certain désenchantement qui contraste avec le volontarisme marxiste des années 1970 et 1980, lié au Tiers-mondisme et au choc provoqué par la Révolution cubaine. Mon travail porte sur des romanciers et nouvellistes contemporains (Mario Benedetti, Gabriel García Márquez, Mauricio Electorat, Roberto Bolaño, Augusto Roa Bastos, Reinaldo Arenas, Carlos Liscano). La problématique du genre, je l’aborde à travers le discours poétique écrit par des femmes (lyrisme amoureux) dans lequel j’évalue la présence d’une mise en question des stéréotypes, voire une déconstruction de ces stéréotypes, ou au contraire une revalidation de ceux-ci et le degré de conscience avec lequel cela a lieu.
Pourquoi je me présente au Conseil d’UFR : la question serait plutôt pourquoi je me présente quand même. En effet, j’ai été défavorable à la réforme/réduction des UFR depuis que le projet en a été formulé par l’équipe présidentielle antérieure et qu’avec quelques collègues nous avions pris la peine d’y réfléchir en tenant compte du rapport du Comité national d‘évaluation et de celui de la Commission interne. J’apparais dans cette liste plus dans un esprit de vigilance que dans celui de me porter candidat à la gestion de la pénurie qui s’annonce.


Aránzazu SARRIA BUIL
Département des études méditerranéennes, ibériques et ibéro-américaines

Aránzazu Sarría Buil est arrivée comme Maître de conférences  à l’Université Michel de Montaigne en 2009 suite à une mutation sur un poste de civilisation contemporaine de l’Espagne. Après avoir fait des études d’Histoire à Saragosse (Espagne), son parcours d’enseignement en France commence par un lectorat à l’Institut d’Études Ibériques et Ibéro-américaines de l’université Bordeaux 3 pour se poursuivre dans l’enseignement secondaire en tant que professeur certifiée (2003-2004) et ensuite comme Maître de conférences à l’Université de Bourgogne entre 2004 et 2009. Ces premières recherches portent sur la production de l’exil espagnol de 1936 en France. Membre depuis 2002 de l’association de recherche PILAR (Presse, Imprimés et Lecture dans l’Aire Romane), elle continue d’étudier les rapports entre politique et culture à travers l’analyse des publications périodiques.
L’université, à l’image de notre société, expérimente un véritable processus de mutation. Dans ce contexte qui nous oblige à maintenir un regard attentif et une réflexion permanente, je considère que nous tous, enseignants-chercheurs, personnel administratif et étudiants nous avons un rôle principal à jouer. Afin de devenir acteurs de notre propre réforme interne il est indispensable de créer un cadre de travail pour notre futur UFR fondé sur une pratique de partage des responsabilités. Il est temps de faire valoir nos compétences dans le but de développer un enseignement et une recherche de qualité tout en redonnant un sens à la notion de fonction publique inhérente à notre métier.